L’affaire de viol dans laquelle l’artiste Ans-T-Crazy serait impliqué est loin de nous livrer tous ses secrets. Mais du jour au jour on révèle de nouveaux éléments allant dans le sens de la manifestation de la vérité ou du moins des thèses qui compromettent le célèbre chanteur.
Dans l’émission “les Grandes Gueules” de ce jeudi, 12 janvier, le médecin légiste qui a reçu la victime dans ses services a confirmé les thèses de viol et d’avortement. Professeur Hassane Bah dit avoir constaté des signes qui sont en rapport avec un avortement récent.
“J’ai reçu la fille sur la réquisition de la police de Yimbayah. Mais ce qui est important de savoir est que la fille avait eu la defloraison depuis et elle entretenait des relations. Il y a eu également des signes qu’on a constatés qui s’apparentent à un avortement. Il n’y a pas de légion au niveau du col de l’utérus mais ça pourrait être probablement l’utilisation des médicaments qui sont bien connus aujourd’hui que certains utilisent pour l’avortement. Donc c’est ce que nous avons constaté chez la fille. Nous confirmons les signes qui sont en rapport avec un avortement récent. Il y a des complications aigües et les complications chroniques de l’avortement. Les complications aigües c’est généralement les hémorragies mais elle ne présentait pas ces complications, elle n’avait pas de signe hémorragique et tous les éléments en rapport avec le saignement. Elle ne présentait pas tous ça. Maintenant quant-aux complications lointaines, qui sont les complications chroniques ça, je ne pourrais pas le dire. Mais ce qui est certain, naturellement, est que des avortements peuvent entrainer des conséquences qui peuvent compromettre de façon dangereuse la santé de la reproduction”, a-t-il expliqué.
Parlant du viol, le médecin légiste a fait savoir que le viol c’est toute pénétration sexuelle, anale buccale commise sans le consentement. Lorsque cet acte est commis sur une fille de 12 ans qui ne dispose pas ses capacités de discernement, il s’agit bien d’un viol.
“Nous, on a donné les éléments en rapport avec la pénétration sexuelle donc tous ces éléments constitutifs de viol, il appartient au juge de qualifier le viol. Nous nous parlons d’agression sexuelle mais on a donné des éléments en rapport avec cette agression sexuelle plus les légions qu’on a retrouvées sont constitutives d’un viol”, souligne Prof. Hassane Bah médecin légiste.
Facinet Camara